Et encore une reliure japonaise...
Un petit album facile à réaliser avec une reliure à la
japonaise, qui permet de regrouper quelques photos sur un thème et d’ajouter de
la calligraphie.
Pour celui-ci, j’ai choisi un thème que j’aime beaucoup, la
mer, et pour illustrer les photos j’ai retenu la belle poésie de Baudelaire
« L’homme et la mer » : Homme
libre toujours tu chériras la mer…
Je me suis fortement inspirée d’une réalisation de Jeanine Sold dans son livre « Et si j’apprenais… la calligraphie », en
adaptant l’idée pour pouvoir accepter une bonne dizaine de pages avec des
photos.
L’avantage de ce modèle d’album est qu’on peut réaliser les
feuilles indépendamment les unes de autres, avant la reliure, et donc de
pouvoir corriger simplement une erreur en ne refaisant que la page concernée.
C’est appréciable…
Tout a commencé avec le collage des photos sur le thème de
la mer sur les pages :
Un petit travail de découpe de la poésie, avec placement des
vers sur les différentes pages de l’album, puis on passe à l’acte de
calligraphie sur la première page… et les suivantes… en gothique Textura :
Un peu de fantaisie dans le pliage d’une page :
Une fois que toutes les pages sont faites, on passe à la réalisation de la couverture dans une seule bande de papier un peu plus épais (Fabriano satiné 300g/m2, un des plus agréables à calligraphier). Les dimensions et les pliages sont adaptés, bien sûr, aux feuilles sur lesquelles sont les photos.
Les pliures sont réalisées par un trait au plioir, et la
partie sur le dos tient compte de l’épaisseur du bloc de pages avec les photos.
S’il y a beaucoup de pages repliées sur elles-mêmes, il ne faut pas hésiter à
coller des morceaux de carte sur toute la hauteur de l’onglet côté couture
japonaise, afin d’obtenir une hauteur identique entre le bloc livre et les
onglets.
J’ai voulu une couverture assez simple en accord avec la
poésie, mais selon le sujet de l’album il doit être possible de réaliser un
décor plus « scrappé ».
On réalise ensuite un gabarit pour percer les trous de
couture dans les feuilles libres et la couverture, on perce les trous
légèrement en retrait du trait de plioir matérialisant le pliage de chaque page,
et on réalise une couture japonaise simple ou plus sophistiquée avec un coton de couleur coordonné à l’illustration de la couverture.
Et voilà, un petit album sympathique, facile à transporter,
ne demandant pas des heures et des heures de travail, solide et facile à
ouvrir.
Cette réalisation m’a donné des idées pour en faire
d’autres, rassemblant quelques unes des plus jolies photos d’un voyage, de
fleurs en calligraphiant leur nom (je vois bien la Ronde dans ce cas), de fêtes
pour en garder les bons moments et faire des petits cadeaux personnalisés, …